
Dans un silence trop lourd, des milliers de réfugiés soudanais, poussés par l’horreur des combats, franchissent nos frontières et trouvent un abri précaire dans la région de Wadi-Fira. Ils fuient la violence, ils fuient la mort. Mais ce qu’ils trouvent ici, ce n’est pas encore la paix : ce sont la faim, le froid, le dénuement.
Des femmes, des enfants, des vieillards vivent sous des abris de fortune, privés de soins, d’alimentation suffisante, de vêtements adaptés. Leurs regards épuisés ne demandent ni privilèges, ni faveur : ils demandent juste de l’aide, un geste de fraternité.
En tant que Président de l’ADAPV, je lance un appel solennel à tous : ONG, associations, entreprises, autorités locales, citoyens. Nous devons faire front commun. Il ne s’agit pas d’un simple devoir humanitaire ; il s’agit d’un impératif moral, d’une épreuve pour notre conscience collective.
Le Tchad est une terre d’accueil, un peuple de cœur. Aujourd’hui, ce cœur est mis à l’épreuve. Chacun peut agir : en donnant, en soutenant, en relayant cet appel. Une couverture, un repas, un mot de réconfort peuvent sauver une vie.
Ne restons pas indifférents. C’est ensemble, dans l’unité et la compassion, que nous pourrons redonner espoir à ceux qui n’ont plus rien.Agissons maintenant. La solidarité est notre plus belle force.
Rédactrice en chef